mardi 18 mars 2008

Careful with that selle Eugene

Salut les poupinous !
Ça y est ! Je viens de tester de manière un peu plus prolongée le Scott CX : une petite heure à bourrer dans le grand parc public d'à coté, le Retiro. Imaginez un croisement entre le jardin du Luxembourg et le bois de Boulogne ; grand, boisé avec des parties un peu isolées, des zones assez différentes mais en gardant un coté paysagé datant du siècle dernier, enfin, avant dernier.
Le constat est le suivant : c'est physique mais drôlement amusant. Le vélo est très rigide, proablement plus qu'un vtt, quoique… Il renvoie bien les chocs, ça c'est sûr, aidé en cela par les pneus en 32C gonflés à 6 bars, facile. Mais il n'a pas non plus la sensation des "roues en bois" d'un course ; il ya un peu de souplesse. Je dois dire que la position m'a bien fait kiffer dès le départ et c'est en partie à cause de ça que je me suis acheté le Decathlon - que je n'ôse pas appeler par son vrai nom : B'Twin. En plus, et ceux qui l'on soulevé sont témoins, il est vraiment léger. N'importe qui se sent une âme de pro avec truc pareil - normal, c'est la version "Team". Ce que j'aime bien c'est que les rapports sont plus courts que sur un course, surtout les plateaux, ce qui rend le pédalage possible… Donc ça va très vite et ça accélère bien.
Mais le plus drôle c'est qu'il faut utiliser les techniques associées au cyclocross pour que l'expérience soit complète, j'ai nommé la descente et la remontée sur le vélo pour passer les obstacles en courant. Il faut bien dire que si on utilise l'engin juste comme un vélo tout terrain un poil différent sans aucune envie de compétition, à quoi ça sert de faire ces trucs ? Je dois dire que je n'en sais rien… Rien ne m'a empêché de remonter pépère sur mon vélo jusqu'ici alors pourquoi se mettre à courir ? Je commence à penser que l'idée de savoir que l'on va amuser la galerie en faisant l'idiot et en risquant de se mettre au tas peut avoir une influence. Pour exemple, le sourire rapidement dissimulé de la première à m'avoir vu tenter la manoeuvre pour remonter sur le vélo.
La descente est plutôt facile à gérer, tant qu'on a pas de bermuda "baggy", sinon les choses se corsent. Mais la remontée en selle en se jetant dessus après avoir couru pour se lancer - ou ne pas s'arrêter - le tout sans s'écraser ces petits réservoir de descendance potentielle qui viennent par paire chez les mâles, çà c'est une autre histoire. Je regrette de ne pas pouvoir me filmer mais je ne perd pas espoir de pouvoir partager ce grand moment avec mes chers liseurs - il ne s'agit pas d'une faute. Se reporter au "Rap de Mme Pereira" et son allusion aux "écouteurs" de radio Portugal…
En bref, je me suis bien amusé. Et maintenant je crache mes poumons.

1 commentaire:

Maître HUMOGURONBUC a dit…

Je crois que c'est normal : une fois qu'on a goûté aux plaisirs de la légèreté et rigidité on en revient plus ! Heureusement que j'ai gardé le Sunn semi-rigide et relativement léger ; la simple idée de devoir refaire une sortie VTT sur un tout suspendu de 15 kilos me rend malade. Rien que d'y penser je suis fatigué !
C'est quand même bien agréable un vélo léger…