mardi 25 août 2009

C' était vraiment très intéressant !

Victime d'une malédiction ! Voilà la triste réalité...
Juste de retour du déjeuner et le rideau de fer ne se lève plus. Après une heure d'efforts et l'aide de toutes les mains disponibles on a réussi à le soulever sans avoir à tout casser. Mais depuis la semaine dernière on a déjà épuisé les préamplis qui marchent, les micros qui soufflent, les bus qui n'arrivent nulle part, les amplis guitare cassés, ceux qu'on vous prête et qui marchent une demi heure avant de crever aussi etc... Bref, seule une malédiction peut être à l'origine de telles épreuves.
La question que je me pose est : suis-je à l'origine de ladite malédiction ou bien est-ce quelqu'un d'autre ?
Le fait que les problèmes me poursuivent depuis plus de trois semaines laisserait penser que je suis la proie de cette engeance mais qu'ai-je fait pour mériter celà ?
Mystère.

jeudi 20 août 2009

Attrape-ça, saleté de dimension !

Un emploi du temps bien rempli. C'est ce que j'ai ces derniers temps.
J'ai donc mis à profit mon temps libre au maximum : j'ai dormi et pas du tout écrit quoi que ce soit ici.
L'enregistrement du disque d' 11th Plague est maintenant terminé, juste à temps, on a fini le jeudi soir à 22:00, donc Top Chrono. Parfait. Il me reste duLink travail à la maison avant de passer au mixage mais de toutes façons je suis en ce moment à Bilbao au studio Tio Pete pour les séances d'un autre album. C'est un joli studio résidentiel avec une sacrée collection de micros et une belle grande salle que l'on a presqu' intégralement remplie. Un est venus avec une camionette pleine à ras-bord et les gars du studio l'ont jamais vu comme ça !
Le rythme n'est pas le même que les semaines passées : prises en direct avec arrangements des morceaux sur le vif. Et puis on a pas de temps de transport puisqu' on loge sur place ! Rajoutez l'heure de la sieste et la possibilité de redescendre enregistrer après le dîner - étrangement, jamais avant le petit-déjeuner… - et c'est parti pour un rythme de travail plutôt relax.
Enfin, on va en plus faire une pause dimanche et ce sont les fêtes de Bilbao en ce moment donc samedi soir va être chaud !

Allez ! A plus.

vendredi 7 août 2009

As We Know It.

Eh bien nous voilà au terme d'une quatrième journée d'enregistrement. Je n'ai rien écrit hier car je suis rentré un peu tard… On travaille beaucoup tout de même ! On a aussi fait un petit détour en chemin et puis je suis arrivé pour me coucher. Un peu de temps pour écouter de la musique quand même et me rendre compte que les 11th Plague ont un morceau qui commence comme un autre de Death, juste le début hein, mais bon quand même, ça présente mal. Bouh ! La honte !

Sinon on a bien avancé - ou limité notre retard, selon comme on voit les choses - et les batteries sont terminées ! Il y a intérêt si on veut suivre notre planning mais c'est quand même un moment toujours important pusiqu' il marque une sorte de tournant dans l'enregistrement d'un disque : c'est le moment où le travail bascule du "possible" au "vrai", quand la base est posée, les fondations sont là, on peut continuer à faire le reste, ça tient … Comme un maçon au pied du mur ; le truc crucial y est, on peut maintenant construire une maison, un mur, un gratte-ciel, il y a quelquechose sur lequel il peut reposer. Et puis je crois que NiCo est plus tranquille.
C'est comme une partie de balle au prisonnier où tu libères tes amis les uns après les autres - ici de leur lourde tâche.

Bref c'est un poids en moins et puis demain je dors. Sans limites.
Génial.
Je vous laisse.

lundi 3 août 2009

It's the Beginning of the End

Premier jour de studio pour le mois d'août !
Je me retrouve donc avec 11th Plague au complet dans le studio de mon ami Christophe G à Mantes la jolie pour monter la batterie, placer les micros et commencer à enregistrer. On a eu un peu de mal, on a bidouillé, accordé, déplacé, replacé des choses mais grâce à l'aide précieuse de Chris la batterie sonne d'enfer. Ça commence bien ! Demain, rendez-vous à sept heures et demie du matin pour se rendre à l'ouest… Et puis on va aussi câbler la basse pour attaquer les deux de front. Plus tard dans la semaine viendront les guitares. Et j'allais oublier : on va également monter le set pour la voix afin de commencer au plus tôt l'enregistrement des vocalises de Jérémie. Eh oui, il faut y aller doucement avec le chant, la voix est l'instrument le plus fragile.
Je suis content du son de la batterie, ça laisse présager de bonnes choses pour le reste. Je pense que ce disque va être bien mortel : reste encore des tonnes de boulot mais je vais faire de mon mieux pour que ça saigne ! Et puis, personne n'est à l'abri d'une idée géniale…

A part ça, j'en profite pour féliciter Paris qui a désormais des rames de métro (presque) comme au Japon : indicateur des stations avec blips lumineux, annonces vocales répétées - l'intonation change entre l'arrivée dans une station et quand on y est ! J'ai beaucoup aimé. Et puis il y a aussi des marquages au sol pour entrer dans les rames et pour les gens qui en sortent. Très étudié.

Si seulement les parisiens pouvaient arrêter d'aboyer au lieu de parler : tout le monde parle comme une grosse racaille, même s'ils n'en sont pas… Entre ça et le discours de gros campagnards, la langue française décline vachement. Pas tant l'écriture mais surtout la prononciation. Je déteste cette attitude de merde qui est venue du Hip-Hop et du Rap - surtout de leur imagerie adaptée à la sauce française - et qui a été récupérée par tous les médias, publicitaires et compagnie, transformant la population malgré elle en triste racaille de banlieue. Je trouve ça insultant autant pour les gens que pour lesdites racailles, qui ne se différencient même plus du reste ! Ce qui n'était pas du tout leur intention au départ… Bref ça ne sert personne sauf que tout le monde est devenu "ouais, vas-y là, ta mère". Enfin, c'est l'impression que j'ai.

Grosses brises.

dimanche 2 août 2009

Pata Pata

Vous aurez sans doute remarqué que me je suis trompé dans le titre précédent : il fallait lire "Rhapsodie" et non "Raphsodie". Maintenant que je le dis j'ai un doute…
Bref, me voici arrivé à Paris où, miracle, j'ai trouvé un réseau wifi "ouvert" ! J'en profite donc tout de suite car ces choses-là c'est comme les graines pour les cochons d'inde, il faut tout manger parcequ'on sait jamais s'il y en aura encore demain. Le temps n'est pas formidable mais au moins il fait frais et ça me plait bien. Je suis encore tout couvert de boutons d'allergie au soleil et ne suis pas mécontent d'aller me cacher au fond d'un studio pendant les semaines à venir.
Pas encore préparé le Ramez mais je ne vais pas tarder puisque je passe chez Lady Champagne pour le goûter. Voilà une belle petite ballade en perspective. Je pense d'ailleurs profiter de mon séjour et de ma disponibilité nocturne pour me promener le soir, à vélo, au mois d'août, à Paris.
Avouez que ça sonne plutôt bien, non ?
Sinon, une grosse promenade en groupe avec pic-nic et compagnie serait la bienvenue dimanche prochain : à étudier.
C'est tout pour le moment. Vous pouvez raccrocher.