jeudi 31 janvier 2008

Long Time, No See

Ouais, ça fait un moment que j'aurais dû écrire quelque chose mais je ne sais pas ce qui m'a pris.
Le vélo est super, tellement bien que j'ai crevé le lendemain après-midi… La malédiction continue mais il s'agit plus d'un cas de Murphy évident : à sortir sans pompe ni chambre à air ni rien on s'attire des ennuis.
La petite fête du samedi a été vraiment cool. Je préfère cette ambiance de journée, c'est plus sympa. Ou alors je me fais vieux et je ne supporte pas de rester éveillé tard ? En tout cas ça fait plaisir de rentrer sain d'esprit et de savoir qu'il est tôt et que demain n'est pas déjà terminé pour cause de réveil à la mi-journée. Je ne sais pas vous, mais j'ai toujours aimé me lever tôt. Enfin, moins maintenant…
Par ici tout s'accumule en même temps : boulot, fatigue, crève, etc… Le week-end dernier je m'étais remis de la montée de fièvre du mardi/mercredi et le dimanche il a fait super beau donc j'ai fait une belle ballade avec des potes et on a cuit au soleil. Malheureusement cette semaine c'est reparti pour la maladie. Je pense que ce week-end ci va se dérouler planqué à l'intérieur, au chaud, à lire et dormir. Et bosser.
Sinon je tiens à remercier tous ceux qui m'ont fait des cadeaux l'autre jour : ils sont tous super bien. Je vous montrerai le tableau de GD dès que possible et recommande chaudement le DVD des "Têtes à claques" : on le mate au compte-gouttes pour le savourer un max !
Bon, j'ai la tête gonflée, fin de la transmission.

jeudi 17 janvier 2008

rien ne change…

Encore du vélo, toujours du vélo… Demain je serai parmi vous à Paris et je crois que je vais participer à la "Paris Rando Vélo" pour voir, cette fois-ci. En plus, elle passera pas loin de chez l'ami Louis donc je m'arrêterai avant la fin boire un coup. Et samedi je prends livraison du Scott CX1 : ça va saigner ! J'en ai rêvé cette nuit… L'obsession se fait de plus en plus forte.
Enfin, pour le plaisir, voici une photo de mon prochain bike, recommendé par Lady Champagne.

mercredi 9 janvier 2008

My Name Is Wood…

Ouaaahhhh !!! Aujourd'hui, je suis du bois. En voici la raison : un tour de "l' Anneau Vert" cycliste de madrid, hier. Il s'agit d'une piste cyclable qui suit l'équivalent local de l'A86 - un pil plus proche tout de même - et
qui, au final, fait une belle ballade d'un peu plus de 63 kilomètres. Ajoutez la distance pour aller jusqu'à la piste - pas trop loin de chez moi heureusement - et ça fait une trotte. Je devrais vraiment m'étirer plus en rentrant à la maison car aujourd'hui c'est dûr ! Heureusement que je ne vais pas trop bouger d'ici…
Avant de commencer mon histoire en photos, voici juste un lien vers une jolie vidéo :





Allons-y !

Départ vers onze heures trente et test d'un nouveau chemin dès le départ : c'est plus court mais il y a dans la région certains endroits où l'on trouve une jolie boue bien collante. Une terre plutôt, mélange de glaise et de sable qui te bloque les roues en deux minutes. Donc mon pauvre Pazuzu a vite eu l'air très tout terrain (ce qu'il est…) pour cette balade plutôt "piste cyclable", c'est-à-dire ni chemin, ni route…


Alors, en truquant un peu le récit, je pars du kilomètre 0 de la piste ; c'est pas vrai, en fait j'ai commencé vers le km 18 mais par contre j'ai vraiment fait le tour complet, avec la solution de secours pour le tronçon qui n'est pas fini etc…
C'est sur cette photo que l'on constate que le tout fait bien, au moins 63 kilomètres et des poussières. Quand je pense que quand je bossais comme coursier je faisais 80 bornes par jour et ça allait… Maintenant, je vous raconte pas les douleurs aux genoux ! Par contre, les étirements à mi-chemin ça fonctionne trop bien mais le plus dûr c'est de s'étirer en arrivant à la maison quand on a envie de manger, se doucher et s'allonger…



Donc, après quelques kilomètres de parcours, en bordure des nouveaux quartiers, le long du duper périphérique mais toujours suffisamment loin pour ne pas être gênant, on croise un parc avec la rivière - c'est pas un fleuve comme la Seine, pas du tout ! - et puis c'est reparti vers tout le Sud. Pas très interressant à vrai dire…
Après des parcs, des jardins et une dernière passerelle/pont au-dessus de l'autoroute du sud-ouest (pas de photo, c'est trop moche) on arrive à la Casa de Campo.
Que dire de la Casa de Campo… C'est un équivalent très proche du Bois de Boulogne : un grand parc/bois, assez sauvage - plus que le bois encore - situé en bordure de la ville, vers les beaux quartiers, très peuplé le week-end de sportifs, familles, évènements en tous genres et surtout, peuplé d'une grande ménagerie de prostituées. Sauf qu'ici c'est encore mieux ! L'été il fait beaucoup plus chaud donc les filles sont carrément à poil, totalement… sur le bord de la route… De l'autre coté, des taxis les mains dans les poches… En plus, toute personne qui passe à leur portée se voit proposer leurs services. Exemple : une fois je casse ma chaîne et m'arrête donc pour remettre le chaînon. Une fille s'approche. Elle se tient à coté de moi un moment sans rien dire - moi avec le déguisement vélo et tout, suant, puant, sale. Je lui dis bonjour et lui explique que la chaîne est cassée, voyant son intérèt prononcé pour l'affaire. "Ah ouais, ok" dit-elle. Et puis elle reste là plantée… Je me concentre sur ce que je fais et au bout d'un moment elle me dit "je te suce ?" Comme si elle avait oublié ce pour quoi elle était venue. Trop fort.
Sauf qu'ici un rencontre aussi d'autres bêtes étranges et inhabituelles :



Des moutons… Il faut savoir que l'anneau vert passe au travers de ce bois/parc dans lequel on trouve également un parc d'attraction, un zoo, un téléphérique, des tennis, un mini lac artificiel, etc… très Bois de Boulogne, donc. Et puis, en arrivant vers l'entrée du zoo, je me retrouve sur le parking pris dans un troupeau de moutons. Ci-dessus, photo du bus qui arrive jusque là en train de klaxonner les moutons qui traversent la rue en désordre. Pour tout vous dire ce n'est pas la première fois que je les vois ces moutons. Ils traversent même la ville tous les ans en septembre, transhumance oblige. De nos jours c'est plus un spectacle qu'autre chose mais il y en a un paquet qui passe souvent par la CdC. Je me suis déjà retrouvé en plein milieu du troupeau par hasard et c'est plutôt rigolo.



Vers l'Escorial et la montagne ce sont les vaches et les chèvres mais ici en bas ce sont les moutons. En plus, ça fait de magnifiques tondeuses tout terrain qui coûtent pas bien cher...
Continuons donc le trajet et en sortant de la CdC ont passe encore au-dessus d'une route, cette fois-ci c'est le périphérique local… Voici un des embranchements où l'on voit au loin le centre ville sur la hauteur. Les pointes à gauche c'est le ministère de l'air puis, en allant vers la droite, les immeubles de la Plaza de España suivis du palais royal et de la cathédrale.
C'est à cet endroit que la piste profite d'un tronçon de deux kilomètres le long de la rivière, entre deux autoroutes, des réservoirs d'essence etc… Personne n'irait jamais là - on ne saurait même pas comment y arriver - et pourtant c'est super calme et la rivière ressemble vraiment à une rivière (pas à une poubelle comme un peu plus en aval…)


D'ailleurs, un peu plus loin, après être passé au-dessus de l'équivalent de l'autoroute de l'ouest, on traverse par ce pont ancien, vestige du dix huitième siècle ou plus encore, dont personne n'imagine l'existence. Arrivé au bout, une passerelle nous emmène rejoindre une piste plus piste et qui existe depuis quelques années (elle était déjà là avant). Direction le nord avec possibilité de bifurquer vers un autre grand parc, le Pardo, lieu de résidence de la famille royale (ça c'est pour un autre jour).


La piste redevient plus urbaine, passant dans des lotissements et autres quartiers périfériques et un peu vides, il faut bien le dire. On peut apercevoir au loind les quatre nouvelles tours du nord de la ville, la Défense locale…



On voit ces tours de très très loin ; de l'Escorial par temps dégagé, sans aucun problème. Ce qui fait quand même une cinquantaine de kilomètres. Comme elles se trouvent sur la partie la plus haute de la ville, une sorte de plateau tout au nord, on ne les rate pas.



De là on arrive vers la zone la plus au nord qui soit encore Madrid, une pure ville nouvelle qui a grandi rapidement entre les "bidonvilles" et les terrains vagues. On voit que la terre vaut du fric… Donc il en ressort des supers quartiers modernes et vides, perdus entre l'autoroute et rien, avec la moitié des appartements inoccupés et une belle vue sur les travaux de contruction de l'immeuble d'à coté. Il y en a même qui vendent déjà leur appartement avec terrasse parceque la vue va être obstruée par un nouveau bâtiment : ça fait deux ans qu'ils vivent là, au maximum.


On voit bien sur cette photo comme la route et les constructions on mangé le terrain et il retse en haut un petit bois et le clocher du monastère qui restera là, mais pour combien de temps encore ? Bref, c'est zone morte…

Ces deux photos sont prises au même endroit, chacune pointant vers un coté : en haut la ville nouvelle, en bas la vue sur les champs au-delà de l'autoroute. Il faisait pas très beau temps donc on ne voit pas les montagnes au fond mais en hiver par ciel dégagé ça doit être pas trop mal, si on enlève les voitures… De toutes façons, dans quelques années la colline d'en face sera elle aussi construite, alors …



Plus loin on arrive dans un autre quartier du même style après être passé sous les voies de chemin de fer de la gare du nord. Là encore, même topo : des bâtiments neufs, bureaux et habitations, avec un grand trou au milieu qui est ou sera un parc ou des immeubles, mystère. C'est pas très clair. En fait le plus glauque de ces quartiers c'est qu'il n'y a pas un arbre : juste quelques misérables arbrisseaux qui ne survivront probablement pas bien longtemps à la pollution, au soleil ni au vandalisme - on aime arracher les branches par ici…
Bref, le look désertique "réchauffement global" est à la mode dans le coin.


En redescendant vers le sud on a encore une vue sur les tours, un peu plus claire cette fois. C'est la tour Eiffel locale : on les voit vraiment de très loin…


Et puis, après encore une dizaine de kilomètres, dont une partie en ville pour remplacer la dernière portion de piste cyclable non terminée, on arrive à la maison.
Une bonne balade mais le mieux ça reste encore de la faire en vrai…

dimanche 6 janvier 2008

Encore un peu…

Juste pour la bonne bouche…



et en anglais !



et en japonais (une autre)…


Aujourd'hui c'est les Rois !

Petite sélection de vidéos aujourd'hui, pour fêter le passage des Rois Mages. Eh oui ! ici en Espagne ce sont les rois mages qui apportent les cadeaux aux enfants. Donc aujourd'hui c'est un peu comme un deuxième 25 décembre : calme. La promenade du chien a été très calme ce matin. En plus il fait plutôt pas mauvais. Par contre je ne sais pas si je devrais sortir cet après-midi parceque les enfants en question vont courir avec leurs nouveaux jouets. Je prévois donc un fourmillement intense dans le parc.
C'est amusant d'ailleurs, car après avoir habité des années durant près du Luxembourg je ne m'étais pas rendu compte de ce que ça peut être important et agréable d'avoir un grand parc à coté de chez soi. Le Retiro est peut-être un poil plus sauvage mais il n'est pas beaucoup plus grand. C'est bien sympa de pouvoir respirer un peu ou rouler ou se balader.
Passons au vidéos. Pour commencer, Archive, avec System.




Encore Archive mais cette fois-ci c'est Again, j'adore ce morceau…



Ensuite on change de registre avec The jam. Paul Weller and Co. Toujours aussi bons et je regrette de ne pas avoir connu ce groupe plus tôt, voire même à l'époque en Angleterre mais bon, on ne peut pas tout avoir. Au moins on reste frères de Rickenbacker, ça c'est sûr !




Encore The jam, un peu plus kitsch mais toujours aussi bien.


Passez une bonne journée. Moi je vais bosser un peu…

Et puis, pour la bonne bouche, passe-moi la douche !






vendredi 4 janvier 2008

Vive toni !!

Eh oui ! Vive Toni de la sala DINK ! Voilà, je l'ai dit mais c'est bien vrai !
Il est doué ce garçon… Bon, sinon le boulot reprend. Comme tout le monde, quoi…
Les dates se mélangent déjà, tout tombe le même jour, pourquoi n'y a-t-il qu'un seul vendredi et un seul samedi par semaine ! Enfin, le kit est prêt pour monter sur le vélo. je dois dire que ça faisait longtemps que je n'avais pas autant attendu un ramez… Obsesionnel ? Non… Pas du tout !
La musique c'est quand même quelque chose de bien. Ecouter une bonne chanteuse, un bon groupe… Finalement, j'en ai entendu et écouté de la merde, des trucs assez mauvais voire même très mauvais, sans rien dire, en attendant que ça se passe… Alors quand on entend quelque chose de vraiment bien, ça fait une sacrée différence ! Y' a pas à dire, on sent bien la différence entre quelqu'un qui sait chanter et quelqu'un qui sait pas. Tout le monde peut faire la différence. C'est ça qui est bien, n'importe qui, même très mauvais, sait reconnaître la différence. Mes frères, ne perdons pas espoir. L'Homme a un futur. Loin de la Tektonik…
Des plaques et des Ferraris… Lamborghini et fusilli alla romana…
Je m'égare et il m'est de plus en plus difficile de ne pas dire n'importe quoi.
Donc je vous souhaite un bon dormitou et puis floploplo…

PS : Underwolrd, le groupe qui te stigmatise…

jeudi 3 janvier 2008

Deux mille huit six ?

Pour tous ceux qui ont reçu mon e-mail (non je ne dirai JAMAIS "courriel" !) vous souhaitant une bonne année ET qui lisent mon blog, voici encore une chance de comprendre le premier jeu de mots foireux de l'année. Il faut toujours impressionner la galerie en ayant à peine commencé, en jeter un max dès le début… Que dire ? A part le fait que j'écris déjà en retard de deux jours mais bon, après tout on s'en fout un peu, non ? De toutes façons j'étais occupé en travail, sommeil, vélo, sommeil, gateau, sommeil, etc…
Je ne sais pas pour vous mais j'ai mis un point d'honneur à bien commencer l'année cycliste et je dois dire que je suis assez fier du résultat. Sorties le dimanche, lundi et mardi, je suis passé juste entre les gouttes car il a plu mercredi alors que je pensais en remettre une couche ! En plus, le premier jour de l'année j'ai réussi à sortir du lit et aller pédaler pour que ma chaîne se mette à déconner dès les premières minutes. Je précise que je voulais monter à Abantos, le sommet qui se trouve juste au-dessus de l'Escorial. Ça fait quand même une heure et demie de montée… Donc, bien chargé d'énergie grâce à un régime basé sur le foie gras et l'alcool assemblés par le fromage, c'est après une vingtaines de minutes, après être arrivé dans la partie haute de la ville - pas loin, donc - que ma chaîne a tout bonnement éclaté… Je me suis donc laissé glisser jusqu'à la maison (les freins, eux, marchaient). Premier détail agréable…
Et puis en arrivant dans le garage j'ai finalement pris mon deuxième vélo, singlespeed, et suis allé explorer un chemin que j'avais vu dix fois mais toujours oublié. En plus, malgré mes pneus plutôt pas trop gonflés, je n'ai même pas crevé ! Je me suis même bien amusé sur une belle portion de singletrack, revenant à la maison juste ce qu'il faut de fatigué.
Niveau deux roues l'année commence donc plutôt bien.
Sinon le réveillon a lui aussi été plutôt cool… Cool est le mot mais on est pas loin de cold. Très froid le 31 au soir ! Je ne me souviens pas avoir passé trois jours d'affilée dans une maison chauffée (pas une vieille baraque de campagne, quoi) avec un genre de Damart, un T-Shirt et deux pulls… On devient frileux avec l'âge ?
D'ailleurs, en passant, je viens de battre Jésus d'un an !
Reste plus qu'à ce que l'année se prolonge comme ça !
Je vous en souhaite autant.

PS : pas de résolutions cette fois non plus…